La loi suisse sur l’assurance-accidents (LAA) actuellement appliquée représente un obstacle de taille en particulier pour les sociétés de sport de masse. Selon celle-ci tout club de sport qui paie au moins une personne plus de 2300 francs par année, doit assurer contre les accidents professionnels toutes les personnes qui reçoivent une indemnité, même s’il ne s’agit que de dix francs symboliques par an. Cela pèse lourdement sur le sport de masse et le paysage des sociétés. Beaucoup de sociétés ne supportent plus la charge financière et administrative qui menace leur existence. Le Conseil fédéral souhaite soulager les clubs de sport de masse et a donc mis en consultation à la mi-novembre une modification de l’ordonnance sur l’assurance-accidents. Celle-ci prévoit ce qui suit :
Afin de soulager financièrement les clubs de sport de masse, ils doivent être libérés de l’obligation d’assurance, si les salaires ne dépassent pas une certaine limite. La franchise correspond aux deux tiers du montant minimum d'une rente de vieillesse AVS annuelle complète - actuellement 9'560 francs.
Avec la franchise de revenu proposée, le Conseil fédéral estime qu'une majorité des clubs de sport de masse suisses organisés de manière bénévole peuvent être dispensés de conclure une assurance-accidents professionnels.
La Fédération suisse de gymnastique est consciente de l’importance de ses sociétés membres et du travail bénévole. C’est pourquoi elle soutient par sa signature la prise de position que l’Association faîtière Swiss Olympic a soumise à l’Office fédéral de la santé. Dans la lettre remise le vendredi 24 février 2023, les fédérations signataires indiquent entre autres que la modification de l’OLAA ne permettrait de décharger que partiellement les clubs sportifs actifs dans le sport de masse.
Das momentan geltende Schweizer Unfallversicherung-Gesetz (UVV) stellt insbesondere für Breitensportvereine eine hohe Hürde dar. Nach diesem muss jeder Sportverein, der mindestens einer Person mehr als 2300 Franken pro Jahr bezahlt, alle Personen, die eine Entschädigung erhalten ‒ und seien es symbolische zehn Franken im Jahr ‒ gegen Berufsunfälle versichern. Dies belastet den Breitensport und die Vereinslandschaft stark. Der finanzielle und administrative Aufwand ist für viele Sportvereine nicht tragbar und gefährdet sie in ihrer Existenz. Der Bundesrat möchte die Breitensportvereine entlasten und hat deshalb Mitte November 2022 eine Änderung der Unfallversicherungsverordnung in die Vernehmlassung geschickt. Diese sieht folgendes vor:
Um die Vereine des Breitensports finanziell zu entlasten, sollen die Vereine von der Versicherungspflicht befreit werden, wenn die Löhne eine bestimmte Grenze nicht überschreiten. Der Freibetrag entspricht zwei Drittel des Mindestbetrags einer vollen jährlichen AHV-Altersrente – derzeit 9’560 Franken.
Mit der vorgeschlagenen Einkommens-Freigrenze kann nach Einschätzung des Bundesrates eine Mehrheit der ehrenamtlich organisierten Schweizer Breitensportvereine vom Abschluss einer Berufsunfall-Versicherung befreit werden.
Der Schweizerische Turnverband ist sich der Bedeutung seiner Mitgliedervereine und der ehrenamtlichen Tätigkeit bewusst. Deshalb unterstützt er mit seiner Unterschrift die Stellungnahme, die der Sportdachverband Swiss Olympic zuhanden des Bundesamtes für Gesundheit eingereicht hat. Im Schreiben, welches am Freitag, 24. Februar 2023 überreicht wurde, weisen die unterzeichnenden Verbände unter anderem darauf hin, dass die angestrebte Entlastung von im Breitensport tätigen Sportvereinen durch die Änderungen der UVV nur zu einem Teil gelingen würde.