«Le cinquante pourcents était très bon, le reste était bon», précise Domenico Rossi, l’entraîneur type qui sait tirer le meilleur des jeunes. Au saut, aux barres parallèles et aux anneaux, tout s’est déroulé sans heurts. A la barre fixe, au sol et au cheval d’arçons en revanche, il y a eu quelques erreurs.
«Je souhaite que mercredi, ils réalisent LA compétition. Que les jeunes ne lâchent rien durant les concours (ne cèdent aucun dixième). Je sais qu’ils en sont capables!», Domenico Rossi en est convaincu. Les observateurs ne sont pas rares à miser sur le troisième rang par équipe pour les juniors suisses. La Grande-Bretagne et la Russie se profilent comme les grandes favorites. «Oui, le troisième rang aurait valeur d‘or. Et évacuerait surtout la pression – la pression pour les finales individuelles!», souligne Domenico Rossi. Pour lui, la qualification de gymnastes pour les finales ne fait aucun doute: «La seule question est combien – sept participations aux finales par engin et deux au concours multiple, ce serait génial.» Si tout roule mercredi, c’est possible. Globalement, l’équipe suisse junior 2012 est plus homogène que la formation couronnée de succès à Birmingham en 2010. Une équipe qui avait décroché six médailles Mais différentes nations étaient alors absentes, notamment la Russie. L’éruption du volcan islandais au printemps 2010 avait bloqué tout le trafic aérien.
Renate Ried/cg
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