Il s’agit des premiers Mondiaux avec l’élite d’Ilaria Käslin, qui prouve ainsi sa valeur. Avec un total de 53,131 points, la jeune Tessinoise n’est qu’à deux rangs de l’expérimentée gymnaste allemande Elisabeth Seitz (53,532). «Je ne dois pas encore être la meilleure. Pour le moment, je fais le plein d’expérience», estime l’ambitieuse gymnaste, qui évalue la poutre comme son meilleur engin. Ce que confirme l’entraîneur en chef Zoltan Jordanov: «Elle a très bien travaillé à la poutre. Ilaria a un grand potentiel à cet engin.».
Pour Giulia Steingruber, le suspense était complet. Jusqu’au bout, la question était de savoir si elle devrait exécuter son nouveau saut, le Yurchenko avec double vrille. Le saut étant le dernier engin de la St-Galloise qui serait la dernière à présenter deux sauts différents pour tenter la qualification pour la finale, la gymnaste et son entraîneur ont joué tactique. Finalement, le Chussovtina et le Yurchenko avec une vrille ont suffi et rapporté à Giulia Steingruber une moyenne de 14,799 points, synonyme de 5e rang.
Huitième meilleure gymnaste au sol, Giula Steingruber s’est également qualifiée pour cette finale de dimanche. Excepté un léger franchissement de la ligne après le double salto tendu avec une vrille, la St-Galloise a présenté un très bel exercice, ponctué de nouveaux éléments et parties acrobatiques.
Nadia Mülhauser, qui avait déjà concouru mardi, pointe finalement au 42e rang des qualifications.
Texte: Chantal Weinmann/ cg
Photo: Stefan Wurzer



