Lors de la finale synchrone, les Suissesses Mélanie Peterhans et Fanny Chilo ont amélioré leur performance de 1,2 point et gagné deux rangs par rapport aux qualifications. Elles terminent ces Européens en beauté à la formidable quatrième place, avec un total de 45,1 points (à seulement huit dixièmes du bronze). La victoire est revenue à la Biélorussie (Tatsiana Piatrenia/Sviatlana Makshtarova).
Chez les juniores, les sœurs Anastasija et Viktoria Bosshard ont bien travaillé, même si elles ont été un peu moins synchrones aujourd’hui. Avec une prestation à la hauteur des qualifications du premier jour de ces Européens, le cinquième rang était à leur portée. Créditées de 39,9 points, elles ont néanmoins gagné un rang par rapport à mercredi et pointent à la sixième place de la finale des huit meilleures. Egalement qualifiée pour la finale individuelle des juniores, dont elle a pris le septième rang, Anastasija Bossahrd a atteint ses objectifs personnels: «Cette fois, j’ai bien réussi à me concentrer».
Equipe féminine prometteuse
Chef du sport élite à la Fédération suisse de gymnastique (FSG), Felix Stingelin est très satisfait des résultats des athlètes féminines du trampoline des cadres nationaux élite et junior: «Les seniores et les juniores ont fait preuve de stabilité. Elles ont décroché trois diplômes!», se réjouit-il, relevant plus particulièrement les performances de Fanny Chilo, âgée de seulement 17 ans, dont c’étaient les premiers Européens: «Je me sentais bien, je n’étais pas trop stressée. Si je suis un peu déçue de l’imposé – je me suis un peu déplacée – je suis contente de mon libre. C’était la première fois que je présentais ce niveau de difficulté».
Bilan masculin mitigé
Felix Stingelin évalue en revanche plus décevantes les performances des athlètes masculins: «Chez les juniors, Roman Holenweg (FSG Aigle-Alliance) montre de bonnes prédispositions, mais paie encore sa précocité (il vient du cirque et ne pratique le trampoline que depuis trois ans). Excepté Nicolas Schori, les seniors n’ont pas assuré.» De son côté, Nicolas Schori avoue une légère déception: «Je suis content de mon imposé, mais pas entièrement du libre. J’ai manqué de hauteur et la note s’en est ressentie à l’exécution et au temps de vol.» Pour Roby Raymond, entraîneur en chef des trampolinistes suisses, Nicolas Schori a cependant gagné en stabilité. De quoi aborder avec confiance les prochaines échéances.
Texte: Corinne Gabioud
