Nouvelle partie et nouvelle chance pour Capelli
Dans la première subdivision des qualifications (début à 10h), Claudio Capelli était le premier Suisse en lice. Il débuta au mieux avec son exercice au sol, légèrement plus difficile que celui de l’année dernière, et termina de manière tout aussi phénoménale avec les barres parallèles. Entre deux par contre, il fut quelque peu décevant: forcé de quitter le cheval-arçons, il chuta ensuite tant au saut qu’à la sortie des anneaux. Dès lors, était-il réaliste d’espérer une place en finale? «Une telle prestation ne devrait pas suffire», d’après les propres termes de Capelli, énervé. Vint s’ajouter à cela le fait qu’il était le premier à travailler à chacun des engins après l’échauffement, chose qu’il n’aime pas, et que les pauses étaient (trop) brèves. Mais tout est bien qui finit bien puisqu’il figure parmi les 24 meilleurs généralistes. Il s’agit maintenant de regarder droit devant soi : nouvelle partie, nouvelle chance.
Participation en finale inattendue pour Pascal Bucher
Ce fut ensuite le tour de nos spécialistes, Lucas Fischer (barres parallèles), Pascal Bucher (barres parallèles et cheval-arçons) et Marco Walter (sol et saut), de monter sur le podium. Lucas Fischer nous offrit un super spectacle et lui-même avouera que ce fut le meilleur exercice qu’il avait jamais exécuté. Son cri jubilatoire lui coûta par contre une pénalité de 0,3 pt pour comportement indiscipliné. Ces trois dixièmes ne viendront plus l’entraver lors de la finale de dimanche prochain! La deuxième surprise de ces qualifications fut le fait de Pascal Bucher qui se montra souverain dans l’exécution de son exercice, même s’il eut à subir des déductions lors de la sortie et de la tour d’appui.
C’est un Marco Walter apparemment impassible et calme qui participa à ses premiers CE en exécutant des sauts relativement «simples» comme le Yurtchenko avec deux vrilles et demie (valeur D 5,6) et le Tsukhara avec deux vrilles (valeur D 5, 2). Par contre, la valeur de difficulté était nettement à la hausse en comparaison avec son époque junior. Il fallut attendre le début de la 3e subdivision pour connaître le résultat: Marco Walter n’ira finalement pas en finale, ce qui n’est pas une surprise pour lui ni pour le chef entraîneur Beni Fluck. Il aura néanmoins pu se faire la main et acquérir une précieuse expérience.
Chantal Weinmann
