«Un sans-faute et être prêt si il y a quelque chose à récupérer», telle était la consigne du Felix Stingelin en amont du Test préolympique. Une consigne appliquée à la lettre par les Suissesses Caterina Barloggio, Thea Brogli, Ilaria Käslin, Laura Schulte, Stefanie Siegenthaler et Giulia Steingruber. Lors des qualifications du 17 avril 2016, elles ont pratiquement livré un sans-faute. Par rapport aux Mondiaux 2015 de Glasgow, l’équipe de l’entraîneur en chef Zoltan Jordanov s’est améliorée de deux rangs et près de cinq points. «Les filles ont fait appel à leur potentiel de performance et évolué presque à leur maximum. Mes compliments aux gymnastes. Avec un peu de chance, même le 5e rang aurait été possible. Mais la qualification pour les Jeux olympiques restait hors de portée», déclare un Stingelin satisfait.
Encore aux prises avec des problèmes d’estomac en début de semaine, Giulia Steingruber a contribué au score de l’équipe grâce à sa solide performance (57,607 points) et s’est qualifiée pour les finales du sol et de la poutre. Sa participation aux finales reste cependant encore ouverte, la gymnaste préférant peut-être ménager ses forces en vue des proches Européens à domicile à Berne.
Un ticket pour les Jeux olympiques
Ce 6e rang du Test préolympique est pour l’équipe suisse féminine synonyme d’un ticket individuel pour les Jeux olympiques de cet été à Rio de Janeiro. Les derniers contingents par équipe ont été décrochés par l’Allemagne, la Belgique, le Brésil et la France.
La compétition masculine du 16 avril 2016 a été moins heureuse pour les représentants suisses. Kevin Rossi et Taha Serhani ont tous deux connu un mauvais jour et un concours ponctué de fautes et de chutes. Taha Serhani a totalisé 77,865 points et Kevin Rossi, qui a renoncé au saut, 67,365 points pour cinq engins.
Texte: Thomas Greutmann/ gab



